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| 商品 | 説明 | 価格 |
|---|---|---|
 Les C?sars【電子書籍】[ F. DE CHAMPAGNY ] 楽天Kobo電子書籍ストア | ＜p＞Pr?sentation de l’?diteur :＜/p＞ ＜p＞Ce livre comporte une table des mati?res dynamique, a ?t? relue et corrig?.＜/p＞ ＜p＞Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse ?lectronique.＜/p＞ ＜p＞Extrait :＜/p＞ ＜p＞Voil? la carri?re que remplit C?sar, comme nul ne l’avait remplie avant lui. Ce grand seigneur, ce dandy, cet enfant g?t? de la fortune, avant d’?tre seulement entr? dans la carri?re, devait d?j? plus de 6,000,000. Apr?s sa pr?ture en Espagne, o? ses cr?anciers faillirent l’emp?cher de se rendre (il fallut que le riche Crassus se fit sa caution), il devait 45,000,000 ; il n’avait pas agi comme les autres, il n’avait pas cherch? ? s’enrichir en Espagne. Il avait compt? sur d’autres moyens de fortune ; il lui fallait des victoires, des conqu?tes lointaines, une r?volution dans son pays, et il ne fut peut-?tre si grand homme que parce qu’il eut des cr?anciers.＜/p＞ ＜p＞En un mot, c’?tait un homme heureux ; ? la guerre il ne fut pas battu une fois ; deux fois seulement sa victoire resta douteuse ; la fortune le combla jusqu’? son dernier jour, elle le fit m?me mourir comme il avait souhait?, elle lui trouva une vingtaine de niais comme Brutus et Cassius, pour lui ?pargner les ennuis de la vieillesse, la honte d’un revers, et les souffrances d’une maladie.＜/p＞ ＜p＞Quand on fait descendre l’histoire ? tous ces d?tails, elle se rapproche bien plus de notre temps. Le premier mouvement, en lisant l’histoire, est de trouver toutes les ?poques diff?rentes, le second est de les trouver toutes pareilles. Cela m?ne ? une grande v?rit?, l’?ternelle similitude de l’homme ; ?tez le costume, d?tachez la toge, ouvrez le manteau ; ce n’est plus le Romain, le Fran?ais ni le Chinois ; c’est l’homme ; les m?mes passions, la m?me intelligence, la m?me vie. On a ?tudi? l’histoire bien petitement, si on n’a pas compris cela.＜/p＞ ＜p＞Pardonnez-moi ces quelques mots en faveur de la nature humaine, que tout le monde s’accorde ? sacrifier ? une pr?tendue nature historique. Quoique dans le fait le premier empereur romain f?t C?sar, j’aime mieux laisser l? sa biographie, trop pleine de grandes choses, et commencer ? Auguste.＜/p＞ ＜p＞Celui-l? ne semblait pas n? pour ?tre un grand personnage ; quand on vint lui dire que C?sar ?tait mort et qu’il ?tait nomm? son h?ritier, il eut grand’peur. Il faut dire ici de quoi se composait la succession de C?sar : c’?tait d’abord une vengeance ? poursuivre ; si elle ne s’accomplissait pas, la proscription ; si elle r?ussissait, le pouvoir : de toute mani?re, une guerre ? soutenir, des l?gions ? payer, des amis on?reux de tous genres ? garder ? son service ; mille privil?ges de toute esp?ce accord?s aux uns et aux autres par le testament de C?sar, ou par des testaments qu’Antoine avait suppos?s, ? conserver en d?pit du s?nat ; des legs immenses ? solder au peuple romain. Telle ?tait cette succession qu’il fallait accepter ou refuser ; les guerres civiles ne souffraient pas de b?n?fice d’inventaire, et les premiers agens qu’il devait se procurer pour r?clamer ses droits d’h?ritier, c’?taient des soldats.＜/p＞ ＜p＞Les l?gions, les vieux soldats de C?sar virent donc venir ? leur front de bataille un pauvre jeune homme bl?me, boiteux, tout tremblant ; il avait peur du tonnerre, croyait aux songes et aux pr?sages ; il ne parlait en public qu’apr?s avoir appris son discours par c?ur ; il craignait le froid et le chaud, ne sortait que la t?te couverte, ne voyageait qu’en liti?re. Toute l’aristocratie se moquait de sa roture. Il ?tait cependant d’une grande famille du bourg de Velletri, et son p?re, le premier de sa race, ?tait venu s’?tablir ? Rome. Mais son grand-p?re, disait-on, avait ?t? banquier (lisez usurier). ー Ta m?re t’a couvert de farine, ー lui disait cette gentilhommerie romaine, qui le pr?tendait petit-fils d’un meunier. Ce n’?tait donc ni la naissance, ni le courage, ni l’activit?, ni le g?nie, ni l’humanit? de C?sar (Octave en un jour avait fait p?rir trois cents s?nateurs), c’?tait toute autre chose, et il fallait toute autre chose.＜/p＞ ＜p＞Les grands hommes commencent une guerre civile, un habile homme la finit. Mais il n’est gu?re donn? de l’achever ? celui qui y a pris une part trop active. Henri IV, s’il e?t ?t? trop bon protestant, n’e?t pu en finir avec la Ligue, avec laquelle, vous le savez, il ne fit que transiger. Bien prit ? Bonaparte de n’avoir ?t? en 92 qu’un petit lieutenant d’artillerie ; sans quoi, qu’aurait pu ?tre, au 18 brumaire, le royaliste ou le patriote de 92, homme d?j? class?, homme d?j? us?, homme d?j? jet? au rebut avec tout son parti ? Entre la position de tous ces hommes. Octave, Henri IV, Bonaparte, Louis-Philippe, il y a une analogie qui me frappe : c’est qu’aucun d’eux n’avait d’avance pris parti irr?vocablement pour personne ; celui-l?, chef des protestans, ?tait all? ? la messe apr?s la Saint-Barth?lemy ; celui-ci n’avait pas trait? Antoine, l’ami de C?sar, mieux que Brutus meurtrier de C?sar ; cet autre avait fusill? des royalistes dans la rue Saint-Honor?, et sauv? des ?migr?s en Italie, comme Henri IV assi?geant Paris faisait, dans son humanit? et dans sa politique, passer des vivres aux Parisiens. Tel autre, soldat r?publicain de 92, venait de conqu?rir un titre de cour sous les Bourbons. C’est ? ces hommes-l?, hommes de politique ambigu?, mais habile, hommes sans parti et qui se trouvent ?tre du parti de tout le monde, qu’il appartient de venir, quand on est las, quand on est d?go?t?, quand les partis sont tomb?s en discr?dit aupr?s des masses, apporter ce grand bien, alors tant appr?ci?, la paix. Quand la Ligue toucha ? sa fin, il s’?tablit entre les protes- tans et les catholiques, ou pour mieux dire, entre les royalistes et les ligueurs, un tiers parti, celui des politiques, c’est-?-dire des gens qui mettaient de c?t? la grande question de la guerre civile, la question religieuse.＜/p＞画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。 | 685円 |
 Auguste, Tib?re et Caligula Histoire des C?sars Romains【電子書籍】[ Franz de Champagny ] 楽天Kobo電子書籍ストア | ＜p＞Ce livre explore l’histoire romaine et europ?enne ? travers la vie de trois Empereurs : Auguste, Tib?re et Caligula.＜/p＞ ＜p＞Nous voudrions faire ici une suite d’?tudes, non sur des ?poques, mais sur des hommes, non de l’histoire, mais de la miniature historique, et de la physiologie humaine. Nous voudrions savoir quelle sorte d’homme c’?tait qu’un Tib?re, un Domitien, noms r?p?t?s tant de fois, et qui apportent ? nos esprits des id?es si complexes, si peu comprises. Nous voudrions faire comme le philosophe Apollonius, qui vint d’Asie pour voir N?ron et pour apprendre ≪ quelle sorte de b?te c’?tait qu’un tyran. ≫...＜/p＞ ＜p＞Quand on fait descendre l’histoire ? tous ces d?tails, elle se rapproche bien plus de notre temps. Le premier mouvement, en lisant l’histoire, est de trouver toutes les ?poques diff?rentes, le second est de les trouver toutes pareilles. Cela m?ne ? une grande v?rit?, l’?ternelle similitude de l’homme ; ?tez le costume, d?tachez la toge, ouvrez le manteau ; ce n’est plus le Romain, le Fran?ais ni le Chinois ; c’est l’homme ; les m?mes passions, la m?me intelligence, la m?me vie. On a ?tudi? l’histoire bien petitement, si on n’a pas compris cela.＜/p＞画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。 | 700円 |
 Claude et N?ron Histoire des C?sars Romains【電子書籍】[ Franz de Champagny ] 楽天Kobo電子書籍ストア | ＜p＞?trange famille que celle des C?sars ! elle avait absorb? dans son sein les plus grands noms de l’ancienne Rome, les Jules, les Claudes, les Domitius, les Silanus ; les noms les plus illustres de la Rome nouvelle, les Octavius, les Agrippa. Mais que produira ce m?lange ? Ces hommes civilis?s, si bien ?lev?s, si polis, sont des barbares pareils ? nos rois barbares.＜/p＞ ＜p＞Je ne connais pas, m?me dans Tacite, de page plus simplement ?loquente que la s?che et technique g?n?alogie des C?sars. On voit l? tout grossi?rement et sans phrase cette famille confuse, cet abus des adoptions et des divorces qui m?le les noms et le sang ; ces femmes aux trois ou quatre maris, ces empereurs aux cinq ou six femmes...＜/p＞ ＜p＞Que serait-ce donc, si toutes les grandes maisons de Rome nous eussent ?t? ouvertes comme le palais des C?sars ?...＜/p＞画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。 | 700円 |